Les critères pour choisir son assurance emprunteur

 

L’assurance de prêt est assurément une forme d’assurance qui revêt différents avantages. Cependant, avant de souscrire à une assurance emprunteur, il est essentiel de prendre en compte certaines modalités, afin d’éviter les pièges. Entre les garanties incontournables et optionnelles, les exclusions et les conditions d’indemnisation, il n’est pas toujours évident d’y voir clair. Pour cela, le choix de l’assurance implique de la prudence, et une analyse objective de la situation.

Quels sont les différents types d’assurance emprunteur ?

Avant de faire le choix d’une quelconque forme d’assurance de prêt, il est judicieux pour le demandeur de savoir les possibilités qui s’offrent à lui. De fait, l’assurance emprunteur se décline en plusieurs modèles, au nombre desquels celui que l’emprunteur souscrit auprès de sa banque. En règle générale, l’assurance emprunteur bancaire lui revient plus chère. Vu ainsi, il va sans dire qu’il serait à priori mieux pour lui, de souscrire son assurance ailleurs, même s’il s’expose aussi ici à un taux d’emprunt élevé.

Cependant, il existe une autre option entrée en vigueur depuis 2010, avec l’avènement de la loi Lagarde. Il s’agit de l’assurance individuelle, qui naturellement se distingue de celle de groupe. Cette forme d’assurance est assurément plus avantageuse. Mais le revers de la médaille ici est qu’en souscrivant à ce modèle d’assurance emprunteur, le bénéficiaire s’expose auprès de sa banque, à des conditions d’emprunt moins favorables ; cette dernière voulant être son assureur.

A la question de savoir laquelle de ces deux assurances serait la plus intéressante, la réponse serait très subjective. Fort heureusement, la loi Hamon, et l’amendement Bourquin offrent chacune des souplesses, qui permettent tout de même à l’emprunteur de choisir une assurance qui l’avantage.

Comment choisir son assurance de prêt ?

Le choix de l’assurance de prêt doit se faire en tenant compte d’un certain nombre de facteurs, sachant qu’il s’agit d’une forme d’assurance aux spécificités diverses. Dans le cadre d’une assurance emprunteur, le principe de base est de se référer à un comparateur, afin d’apprécier et de confronter différentes offres. Outre cela, les autres approches sont plus techniques, et s’apprécient au cas par cas.

Avec la loi Hamon et l’amendement Bourquin, l’emprunteur n’est pas tenu de souscrire son assurance de prêt auprès de sa banque. Il peut choisir librement son assureur selon ses besoins, et peut changer de structure d’assurance, à partir du 12ème mois après sa souscription. Alors, l’emprunteur ne doit donc pas se priver de ses possibilités, qui tendent à lui faire réaliser des économies sur son assurance emprunteur, en plus de lui faire bénéficier du meilleur contrat possible.

La prise en compte du coût des cotisations, ainsi que des garanties sont des modalités de choix pour choisir cette forme d’assurance. Or par rapport à ces critères, les assureurs en délégation sont plus souples, et moins regardants. De même, le risque s’apprécie différemment, pour peu que les principes légaux propres aux assureurs ne soient pas bafoués.

Par ailleurs, il est aussi important de tenir compte des garanties optionnelles et obligatoires. L’emprunteur doit avoir à l’idée que l’avantage d’une assurance s’apprécie selon la situation, et que le rubicond entre l’impératif et le facultatif est plus subtil qu’il ne le perçoit lorsqu’il est question d’assurance emprunteur. Par exemple, l’assurance décès n’est pas systématique dans le cadre d’un prêt immobilier.

Cependant, l’assurance décès est considérée comme une garantie incontournable, étant donné qu’elle permet de solder le prêt et de libérer les héritiers de l’emprunteur d’une éventuelle dette. Il en de même de la garantie invalidité, qui permet de libérer les mensualités, sous certaines conditions. Le choix de l’assurance emprunteur doit également considérer les garanties optionnelles telles que l’assurance perte d’emploi, qui ne conditionne aucunement l’obtention du prêt.

Par ailleurs, l’éligibilité à l’assurance de prêt tient également compte des exclusions, modalités sur lesquelles les banques sont très intransigeantes, même si les assureurs par délégation se montrent moins exigeants. En matière d’exclusions pour une assurance emprunteur, on considère les métiers à risque, les pratiques sportives, les risques aggravés en matière de santé (tabac, âge). Désireux d’en savoir plus sur la garantie emprunteur ? Visitez cette page.

 

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