Comment calculer un loyer en colocation ?

Pour calculer le loyer à payer en matière de colocation, on divise le montant total du loyer et des charges par le nombre de colocataires. Supposons qu’il y ait deux colocataires, on divise donc par deux le montant total du loyer et chacun s’acquittera alors de la moitié de celui-ci. Dans le cas des baux séparés, le loyer est indiqué dans le bail individuel.

La gestion locative dans une colocation

Il s’avère intéressant de partager ses appartements pour optimiser son rendement locatif. Ainsi, le logement dans une ville étudiante ou dans une zone urbaine desservie est plus prometteur en matière d’investissement locatif qu’une maison à la campagne. Le propriétaire peut, de son gré, investir dans une colocation et fixer comme il le faut et équitablement le loyer de chaque colocataire. Si vous êtes propriétaire d’un appartement partagé en location, vous devez fixer le montant du loyer en fonction des dépenses et des taxes.

Pour des colocs à Paris par exemple, vous divisez alors par douze le montant des dépenses et taxes pour connaître le loyer que doivent payer chaque mois les colocataires. Vous pouvez ajuster le loyer chaque année. Vous avez une autre option qu’est la fixation d’une somme forfaitaire ou d’un paquet que les locataires doivent payer mensuellement. Dans ce cas, l’ajustement n’est plus possible. Si vous optez pour une colocation avec plusieurs contrats de bail, le montant libre du loyer est le principe.

L’ajustement du loyer dans une colocation

D’une manière générale, si vous êtes propriétaire, vous êtes libre de fixer le loyer dans une colocation. Vous pouvez procéder comme dans une location individuelle d’un logement pour le montant du loyer et des frais. Toutefois, pour protéger, surtout les colocataires contre l’abus, la loi encadre les marchés immobiliers et la fixation du loyer.

Les annonces de logements ou propriétés en location affichées par les agences immobilières peuvent vous aider à connaître la valeur de votre bien immobilier par rapport aux autres propriétés similaires proposées sur le marché. Le loyer doit être ajusté en fonction de l’état et du confort du logement à louer. Ainsi, si l’appartement est rénové et bien équipé, le loyer sera intéressant. Il en est de même pour le loyer des colocataires dans une colocation.

La répartition des loyers et des frais entre colocataires

Le montant du loyer et des frais que les colocataires doivent s’acquitter peut varier selon qu’il s’agisse d’un bail unique ou de baux séparés. Dans le premier cas, vos colocataires signent un contrat de bail unique suivant votre demande. Il n’y a pas de répartition du loyer et des frais. Vous pouvez inclure une clause de solidarité dans le contrat en guise de garantie en cas de loyer non payé par l’un de vos colocataires.

Dans le deuxième cas, vous passez un contrat individuel de location avec chaque colocataire qui va s’acquitter de son propre loyer et de ses propres charges dont le montant y est stipulé. S’il s’agit d’un bail collectif, la répartition du loyer entre tous les colocataires est la règle générale. Le loyer, dans ce cas, doit être réparti de manière équitable et à proportion de la surface de la propriété de chacun.

Pour garantir le propriétaire ou le bailleur contre les risques locatifs, les colocataires sont tenus de fournir annuellement une attestation d’assurance. Ils ont le choix entre assurance collective et assurance individuelle. Autant que les locataires, les colocataires peuvent bénéficier des aides au logement sous certaines conditions d’éligibilité. Parmi ces aides, on cite la CAF, l’ALF, l’ALS et l’APL.

L’encadrement légal du loyer en colocation

En matière de logement partagé, le montant du loyer pour chaque propriété ne doit pas dépasser le montant qu’aurait payé un locataire seul. Cette mesure est prévue par la loi ALUR n° 2014-366 pour l’accès au logement et un urbanisme rénové. Ce texte officiel est édité par le gouvernement français pour faciliter l’accès au logement, pour réguler les investissements locatifs et pour limiter les éventuels abus sur le marché immobilier.

La loi ELAN du 23 novembre 2018 concernant l’évolution, l’aménagement et le numérique prévoit aussi un loyer de référence dans certains cas de gestion locative. En cas de réinstallation après le départ de tous les colocataires, la réglementation encadre la fixation du loyer. Le propriétaire ne doit pas augmenter le loyer dans la colocation qu’après 18 mois à compter de cette réinstallation.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *